* Je ne prendrai pas de vrai travail, l'argent amassé proviendra du jardinage, de la pêche, de la collecte de pierres, de grenouilles etc... ou encore sera le fruit de créations ou d'ingéniosités tels la vente de tableau, la vente d'objets fabriqués, l'édition de livres, le piratage, la conception de matériel informatique, la réception de pourboires etc....
* Je ne ferai emménager aucun Sims, mis à part les conjoints des héritiers, il en va de soit, il n'y aura que Brandon, Autumn et leur descendance.
Lui, c'est mon mari, Brandon. Ça me fait tout drôle de dire mon mari, c'est que c'est très récent.
Nous nous sommes mariés hier, le jour de mes 18 ans, on attendait ce jour depuis tellement longtemps. Déjà, gamin, nous savions que nous passerions notre vie ensemble.
Brandon, c'est mon meilleur ami, mon complice, mon pillier, mon espoir, et tellement plus, Brandon, c'est tout pour moi. Et je sais que c'est la même chose pour lui. Jamais nous ne pourrions vivre loin l'un de l'autre.
Brandon me comprends, d'un geste, d'un regard, ou d'une longue discussion, il me comprends.
Nous partageons nos rires, nos angoisses, nos rêves, nos espoirs. Nous avons la même vision du monde, de ce que nous voulons pour notre avenir.
Brandon, mon mari, mon amour de toujours.
Autumn, mon épouse, ma femme, la femme que j'aime le plus dans ma vie. Ma complice, mon amie, mon amante, mon amour, mon univers.
Depuis que je l'ai vue avec ses nattes dans ce parc, elle est ma passion.
De quelques mots, d'un regard ou d'un sourire, elle me comprends.
De nos longues discussions ressort une même vision, un avenir ensemble comme nous le voulons.
Autumn, ma flamme, mon bonheur, à tout jamais mon amour.
Aujourd'hui il n'y a plus que nous, nous et nos rêves, nous et nos espoirs, nous et notre amour qui se consumera chaque jour.
D'un regard nous savions que nous nous soutiendrions, que nous serions là l'un pour l'autre, que nous surmonterions les épreuves ensembles pour réaliser ce projet qui était le nôtre.
D'un sourire inquiet, nous nous promettions que nous allions tout faire pour y arriver, malgré les obstacles, n'avions-nous pas franchi le plus grand en quittant Oasis Springs, en laissant tout derrière nous, sans le dire à personne, en s'enfuyant pour se marier et vivre notre amour et notre rêve?
Nous étions prêt à se lancer dans l'aventure. Oui, nous étions prêt à bien des sacrifices pour mener notre projet à terme.
Newcrest, nous y étions, nous avions une terre, notre première terre. Le quartier était magnifique, encore plus que nous l'espérions, ce qui venait ajouter à notre envie de réussir.
1 million de simflouz et Newcrest serait à nous, à notre descendance pour toujours.
C'était notre objectif. Amassez un million de simflouz pour acheter Newcrest.
Et c'est sans un seul simflouz, avec pour seules possessions une boîte aux lettres et une poubelle que nous faisions notre entrée à Newcrest.
- Autumn, pourquoi je ne vois pas un plus grand sourire sur ton visage? Nous y sommes, tu te rends compte! Newcrest! Le premier pas vers l'accomplissement de notre rêve! Regarde toute cette verdure, ces arbres, ces cours d'eau, rien que ça ça devrait te décrocher un sourire. N'est-ce pas ce que nous voulions.
- Bien sûr, Brandon. Je pense à l'immensité de la tâche qui nous attends, ce dont tu devrais te soucier un peu plus si tu veux mon avis.
- Tu sais bien que je veux toujours ton avis. Mais ne peut-on pas se permettre de jubiler une minute pour ce jour qu'on attendait depuis si longtemps, toi et moi.
- Écoute, je sais qu'on a beaucoup à faire, nous ferons ce qu'il faut, ne t'inquiètes pas.
- Voilà le sourire que je voulais voir.
- Désolée Brandon, je ne voulais pas gâcher ce moment.
- Brandon, tu sais bien que je suis aussi contente que toi. On était encore à la petite école qu'on en parlait déjà.
- Oui, je me souviens.
- Alors jolie demoiselle, vous qui voulez tant vous mettre au travail, que proposez-vous?
- Tu ne peux plus m'appeler comme ça.
- Je suis une dame maintenant, je suis mariée.
- Oh, excusez-moi, gente dame.
- Et je suis la plus heureuse d'être ta dame.
- Autumn, c'est moi le plus heureux des hommes de t'avoir pour femme.
- Si tu savais comme je t'aime.
- Brandon, je t'aimerai toujours. Promets-moi encore que tu seras toujours là pour moi.
- Je serai toujours là pour toi, Autumn, je te le promets.
Autumn, ma femme, ce qu'elle était belle, pensive.
- À quoi penses-tu?
- À nos plans pour la journée. Voilà ce que je te propose.
- Tu pars de ton côté, moi du mien. On rapporte notre butin ici en fin de journée et on compare.
- C'est un défi que tu me lances?
- Rien de moins.
- Allez, je pars de ce côté, ne me suis pas hein.
- Mais c'est qu'elle pense gagner.
Je l'aurai.
Je l'aurai.
Le sourire aux lèvres, j'avais aperçu une pierre, elle contenait sûrement quelque chose.
Les genoux au sol, je sortis mes outils pour en extraire les composantes.
J'avais ma première trouvaille, prends ça dans ta pipe Brandon!
J'avais décidé d'aller de l'autre côté de la rue pour ne pas embêter Autumn dans ses recherches, elle m'avait défiée, mais je voulais lui laisser toutes ses chances.
Et j'avais de bons pressentiments pour cette petite promenade qui longeait le bord de la rivière.
Ses troncs sont l'endroit idéal pour retrouver de petites grenouilles, elles aiment s'y cacher.
Et voilà, j'en ai une.
Et une autre.
Une autre pierre, je me demande ce qu'elle contient, faites que ce soit précieux.
Et voilà. On évaluera le tout ce soir à la maison, la maison, le terrain je devrais dire, notre terrain.
Une fleur qui ne demande qu'à être cueillie.
Je n'allais pas me faire prier, on pourrait la replanter et multiplier les profits.
Poursuivant ma course, j'aperçus un joli rocher au loin, ça c'était des gains, c'était assuré, mais quel gain serait-ce?
Creuser, c'était mon genre d'activité, on ne savait jamais quel trésor on allait trouver.
La chasse aux grenouilles aussi j'aimais ça, j'étais un homme de plein air.
Et une autre grenouille. J'espérais que Autumn s'ouvre les yeux autant que moi et voit tout ce que Newcrest pouvait nous offrir, notre rêve, ni plus ni moins.
À la recherche d'autres trésors, je pris conscience que j'en avais un grand bassin juste devant moi. De gros saumons sautaient dans la rivière.
Je n'avais jamais pêché de ma vie, mais j'avais une cane à pêche, c'est tout ce qu'il me fallait pour réussir.
Et hop! Ma première ligne à l'eau.
Ça tire déjà.
Y'avait rien. Je suis sûr que j'ai senti tirer pourtant.
Et on s'y reprends. Vu comme ça saute, je vais bien en attraper un.
Ça tire, ça tire.
Toujours rien.
- Alors c'est ici que je te retrouve.
- Et oui, au bassin à simflouz, ma belle.
- Attends, tu crois que ce pourrait être si payant que ça! T'en a pêché jusqu'à maintenant?
- Bon, je dois t'avouer que non. Mais avec la pratique, ça viendra.
- Regarde, Brandon! J'en ai un!
- Tu as raison. Avec encore un peu de pratique, tu y arriveras, toi aussi.
- Tu ne peux pas t'en empêcher hein?
- Tu sais que non, Brandon.
- Oh!
- C'est bon pour toi, ça!
- Hé! Une vieille bûche.
- T'as vu ça, Autumn, moi aussi j'en ai un poisson.
- Regarde celui-là.
- Et que dis-tu de celui-ci?
- Je vais commencer à croire que tu disais vrai, c'est le bassin aux simflouz.
- J'en ai un gros cette fois. Il doit valoir plus cher.
- Un autre gros! Fausse alerte.
- Bon il n'y a pas que des bonnes choses, hein.
- Attends-moi je tiens un gros poisson.
- Et tu vas le manger ton gros poisson?
- Toi aussi tu ne peux pas t'en empêcher, hein?
- C'est pour ça que tu m'aimes.
- Je sais.
Oui, je l'aimais parce qu'il était vrai avec moi et que je pouvais être vraie avec lui. Je l'aimais parce qu'il me disait tout ce qu'il pensait, comme moi je lui disais ce que je pensais. On partageaient tout, on se disaient tout, on s'écoutaient, il n'y avait pas de secret entre nous, on était compréhensif aussi, l'un envers l'autre et je crois que c'est pour tout ça qu'on s'est toujours aimé. Pour nos moments de folies aussi, nos taquineries, on étaient amoureux, mais aussi amis, et maintenant, mari et femme.
- Un autre, Autumn!
Depuis tout-petits, j'aimais compétitionner avec Autumn, elle avait beau être une fille, elle pouvait rivaliser avec n'importe lequel garçon d'Oasis Springs, et même moi. Ce n'est pas pour autant qu'elle était garçon manqué, loin de là, je l'avais toujours trouvée jolie, dès que je l'avais vu entrer dans ce parc, le plus bel après-midi de ma vie, et elle m'a en a fait vivre bien d'autres après.
Mais ce que j'aimais encore plus, c'était partager avec elle, faire équipe, construire. Et c'est pour cela que j'étais plus content de gagner ce poisson pour nous, pour elle, que fière de le gagner pour moi, contre elle.
Ce projet étaient le nôtre, le centre de nos vies, ce que nous partagions ensemble bien avant aujourd'hui, c'est ce que nous avons toujours voulu construire ensemble.
Et comme j'en avais l'habitude, j'offris mes pensées à Autumn.
- Celui-là il est pour nous, pour toi.
Son doux sourire suave en réponse, elle me quitta rapidement des yeux.
- Regarde ça Brandon! Un coffre!
- Je me demande bien ce qu'il peut contenir. Peut-être de vieux trésors enfouis, c'est excitant. Je suis sûre que ça a de la valeur, tu ne crois pas?
- Oui, ça se peut. Attends, ne l'ouvres pas, tu le découvriras ce soir.
- Brandon, tu sais que je suis curieuse.
- Je sais aussi que sauras attendre.
- Brandon, j'ai une petite envie.
- Allez viens suis-moi, j'ai vu ce qu'il te faut par là.
- Attends-moi.
- Vos toilettes, madame.
- Tu es un amour, Brandon. Moi qui craignais que tu m’amènes dans un bosquet.
- Tu m'attends à la sortie.
- Alors, prête à poursuivre la chasse aux simflouz?
- Bien sûr que je suis prête, c'est toi qui traîne.
- Ah tu prends les devants hein.
- Brandon, tu sent cette odeur? Comme une odeur de saucisses sur le feu.
- Des hot-dogs! J'ai une de ces faim, pas toi?
- Oh que oui, j'en baves.
- Tu crois qu'on pouvait se servir.
- Il n'y avait plus personne, Autumn, ne t'inquiètes pas et profites, parce que moi je vais en profiter.
- Et bien dans ce cas, je ne te regarderai certainement pas en manger. Après tout, nous sommes chez nous.
- Pas encore, mais presque Autumn, presque.
Oui, presque. C'est sur ces mots que nos pensées ont vagabondé pendant que nous savourions en silence notre premier repas à Newcrest, les siennes, comme les miennes. Oui, nous savourions, pour nous, c'était savoureux.
- Je crois qu'ils ne sont plus très frais.
- Il se fait tard, Autumn. Qu'est-ce que tu en dirais si on remettait notre chasse à demain et qu'on rentrait comparer notre butin.
- Ça me va parfaitement.
- Allez viens, dépêches-toi, tu as peur de perdre?
- Tu crois ça, hein.
- Allez, on sors tout ce qu'on a.
- Alors?
- Pour un total de 122 simflouz après vente. Tu auras bien plus.
- Tu sais que je te trouve belle quand tu fais ta petite moue?
- Et toi?
- Un total un peu plus élevé, que le tien qui est soit dit en passant respectable.
- Ne me ménage pas.
- 171 simflouz après vente, ma chère.
- Allez viens, on va planter ta pomme et ma fleur au fond du terrain, ça nous fera de belles récoltes à portée de main.
- Oui, tu as raison.
- Nous ferons grandir des choses ensembles.
- Et cette fois, je gagnerai.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Mon pommier sera toujours plus grand que ton muflier.
- Ahah.
- Ne ris pas trop, si on se fit à tes talents de jardinier...
- Qu'est-ce qu'ils ont mes talents de jardinier?
- Tu as mis plus d'eau à côté que sur ta fleur.
- Tu sais que quand tu fais trop ta fine ça se revire contre toi.
- Oui, mais là, je la fais juste assez.
- Et je vais t'en donner la preuve maintenant.
- En te raflant ce joli lys, juste sous ton nez.
- Et en le plantant là, à tes pieds.
- C'est bien toi, ça.
- Brandon, souris, tu t'en occupera aussi de mon lys.
- Tu sais que je t'adore, même quand tu me fais ça?
- Oui, je le savais aussi quand je t'ai raflé le premier poisson.
- Ça me glisse comme sur le dos d'un canard.
- T'en es sûr?
- Bon, j'avoue, j'aurais bien aimé le pêché ce poisson.
- Tu me fais un câlin de consolation?
- Oh bien sûr, mon gros nounours.
- Si je t'ai gagné toi, j'ai tout gagné.
- Je t'aime Brandon.
- Je t'aime aussi Autumn.
À l'entendre, on aurait pu penser que Brandon était un charmeur, mais il ne l'était pas, toutes ces choses je savais qu'il les pensait, toutes ces choses il ne les disait qu'à moi.
- Tu es fatiguée toi, ma belle. Je te trouve un endroit pour te reposer.
- C'est pas le grand luxe, je te l'accorde, mais ça nous permettra de dormir un peu.
- Si j'ai voulu faire ce projet, c'est que j'étais prête à faire des sacrifices.